Je publierais des articles dans le désordres tous issus de ce bordel amusant que peut être celui des gens qui ont du temps.
Le cimetière de Sète.
Au cours des siècles suivants, il s’est agrandi de parcelles successives, l’une d’entre elles étant réservée à la communauté protestante dont le rôle a été essentiel dans l’essor économique du port au XVIIIe et XIXe siècles.
Plusieurs sépultures rappellent la vocation maritime de la ville, telle celle des pilotes disparus en portant secours à un navire en détresse, où encore celle du jeune aspirant de marine Eugène Herber tué à Pékin en 1900. D’autres témoignent de la notoriété de personnalités sétoises remarquables comme le ministre Mario Roustan, l’homme de théâtre Jean Vilar... le jouteur Vincent Cianni dont l’épitaphe sculptée révèle l’attachement passionnel que porte toute la population de « l’île singulière » aux joutes, le cinéaste Henri Colpi...
Au hasard des allées, on peut admirer certaines chapelles : ainsi celle des « Pleureuses » ou encore le caveau tout en marbre de Carrare de la jeune Marie-Rose Goudard...
Voleuses de fleurs.
Paul Valéry, né à Sète en 1871 repose dans le tombeau de son aïeul Giulo Grassi. En un hommage respectueux, le cimetière Saint-Charles a été dénommé le 7 août 1945, Cimetière Marin, en référence à son célèbre poème.
"Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes ;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencée !
O récompense après une pensée
Qu’un long regard sur le calme des dieux !"
Mais moi, je préfère quand même G. Brassens.
J'ai trouvé, dans ce cimetière, un poseur de caillou qui semble les offrir, au moins un par personne.
Sur ces cailloux-cadeaux, je m'en vais dormir.
Bonne nuit !