Dans mes errances sudistes, j'ai l'occasion de trottiner dans de nombreux lieux.
Je publierais des articles dans le désordres tous issus de ce bordel amusant que peut être celui des gens qui ont du temps.
Le cimetière de Sète.
C’est vers 1680 qu’un cimetière de 1064 m2 est ouvert afin de recevoir les premiers travailleurs morts sur le chantier de construction du môle Saint-Louis.
Au cours des siècles suivants, il s’est agrandi de parcelles successives, l’une d’entre elles étant réservée à la communauté protestante dont le rôle a été essentiel dans l’essor économique du port au XVIIIe et XIXe siècles.
Plusieurs sépultures rappellent la vocation maritime de la ville, telle celle des pilotes disparus en portant secours à un navire en détresse, où encore celle du jeune aspirant de marine Eugène Herber tué à Pékin en 1900. D’autres témoignent de la notoriété de personnalités sétoises remarquables comme le ministre Mario Roustan, l’homme de théâtre Jean Vilar... le jouteur Vincent Cianni dont l’épitaphe sculptée révèle l’attachement passionnel que porte toute la population de « l’île singulière » aux joutes, le cinéaste Henri Colpi...
Au hasard des allées, on peut admirer certaines chapelles : ainsi celle des « Pleureuses » ou encore le caveau tout en marbre de Carrare de la jeune Marie-Rose Goudard...
Voleuses de fleurs.
Paul Valéry, né à Sète en 1871 repose dans le tombeau de son aïeul Giulo Grassi. En un hommage respectueux, le cimetière Saint-Charles a été dénommé le 7 août 1945, Cimetière Marin, en référence à son célèbre poème.
"Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes ;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencée !
O récompense après une pensée
Qu’un long regard sur le calme des dieux !"
Mais moi, je préfère quand même G. Brassens.
J'ai trouvé, dans ce cimetière, un poseur de caillou qui semble les offrir, au moins un par personne.
Après un petit moment d'absence, (il faut bien malgré tout que j'avance dans mes études), je vais faire une autre parenthèse dans mes articles pour parler du projet de mon cher tatoueur Brian, qui depuis quelques temps à entreprit de créer un lieu qui rassemble ses passions ainsi que celles des mains qui l'accompagnent : la musique, le dessin et bien sur le tatouage.
Pour créer ce lieu il à commencé par se saisir... d'un lieu bien sur. Pour ça il est allé à Saint-Saëns, perdu dans la haute Normandie avec ces 2500 habitants, ce village abrite une ancienne teinturerie que toute la joyeuse bande à investi et rénove.
Devant :
Derrière :
Pour introduire son nouveau lieu de vie, Brian a concocté un texte, en le lisant bien on entendrait presque sa voix :
"Bienvenue, dès Avril 2014 à « la Vrombie Teinturerie ». Brian red bastard vous invite à vous rendre, « sente de la teinturerie» , au nouveau lieu conceptuel de saint saens. Au menu, Tatoo experience et Art Gallery. De l’art sur les corps, sur les murs, dans les esprits et les mains .
Nina dit « madame claude » vous accueille avec ses gourmandises dans un environnement musical de haute volée permanent , avec la possibilité de se procurer une collection de vinyls à faire pâlir un albinos. Venez tenter l’expérience…
Sur rendez vous à saint saens
La Vrombie Teinturerie ."
Le monsieur, qui m'a tatouée ainsi que de nombreux(ses) amis a pour vocation première la musique étant batteur de formation et membre d'un groupe dont on parlera après. Il prône dans son travail la transmission de son savoir, le libre choix du client sur ses motifs et le collectif, c'est comme ça que d'une amie travaillant dans son salon, nous sommes passés de plusieurs clients à être formé et à soutenir son travail.
Les trois tatouages qui sont ceux de moi même et de deux amies, et on tous été dessinés/crées par les clientes elles même.
Au delà de son travail du tatouage, Brian est donc également musicien dans son groupe (ou même duo) "Burnie et son bâtard", Burnie étant la chanteuse, donc. La encore, quoi de mieux que de laisser Brian et son franc parlé légendaire parler de ce groupe :
"C’est après un soir de grosse biture sonorisée que Burnie et son Batard ont décidé de s’unir sur un larsen, pour un duo électrique garage tropical punk.
Burnie et son Bâtard, c’est un peu la rencontre d’une tronçonneuse et d’un morceau de métal en fusion. Cette union musicale à la frontière de l’explosion permanente cogne sec, à coups de lattes dans les burnes du bâtard enragé. Sid and Nancy version electro tropical punk mélangeant dubstep, hot rod, underground, rock garage avec l’énergie dévastatrice d’un couple en plein divorce. Madame Burnie à fond dans le roller Derby et Monsieur Bâtard à fond dans la grosse caisse. Ça déchire sévère, cogne direct dans les tripes, à grands coups de beats et de vocalises endiablées. Si vous voulez le constater, rendez vous aux prochaines prestas de ces deux dégénérés. En roller, roulez-y, en santiags, courez y. Croyez moi ça va saigner dans les chaumières…Hard and Sexy."
La musique à écouter comme ça, on aime ou on aime pas, question de gout. Mais les live, pour peu qu'on aime voir de l'extraordinaire, ça vaut le coup d’œil ! C'est d'immense fête grand n'importe quoi, avec un Brian survolté et une Burnie folle furieuse, en général accompagné de potes sur scène et dans la fosse tout aussi survoltés. Une vraie fête !
Bref ! Cette équipe bouge beaucoup et surtout sort des circuits officiels pour construire ensemble des projets, qui si on les aime ou non, on au moins la qualité de faire bouger les choses autours d'eux. Brian aime les "furieuses" alors son équipe est plutôt féminine, mais il à le don de rassembler les gens de tous bords sous l'ordre de la débrouille joyeuse et de la solidarité.
